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du 30 septembre au 31 décembre 2022

Gérard Lattier
La Bête – une histoire de la bête du Gévaudan

Peintre-conteur, Gérard Lattier aime poser son regard malicieux, sa gouaille aux accents occitans et sa palette colorée sur tout un tas d’histoires : histoires personnelles, histoires dans l’Histoire, mythes, légendes et épisodes religieux. Ce peintre narratif, que l’on rapproche parfois des artistes naïfs ou de l’art brut mais que l’on peut difficilement classer, construit ses tableaux comme des bandes dessinées dans lesquelles il déclame avec humour et poésie son amour pour la vie et pour la liberté, loin de toute convention.

Parmi les histoires qui ont inspiré son imaginaire, il y a celle de la bête du Gévaudan. Entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767, une « bête » à l’origine inconnue, mais le plus souvent associée au loup, sévit dans le Gévaudan (actuelle Lozère et Ardèche) et s’attaque aux hommes, donnant naissance aux rumeurs les plus folles. Gérard Lattier retrace cet événement tragique devenu légendaire dans une série de 43 tableaux, réalisés entre 1989 et 1993.

 » C’est le voyage au pays de la Bête du Gévaudan. Ce voyage-là, il me dure quatre ans avec, au bout du voyage, la Bête qui me tend le miroir, je me suis regardé dans le miroir, j’ai demandé Pardon. »

du 1er avril 22 au 21 aout 2022

Carte blanche à Rodolphe Huguet
Roro circus in Cévennes

Parc et jardin, collections permanentes et exposition temporaire, tous les espaces du musée sont investis et revisités par le regard poétique et décalé de cet artiste originaire de la région.
Grâce à une démarche artistique ouverte à toutes les formes d’art et à toutes les techniques (installation, sculpture, peinture, photographie), Rodolphe Huguet ne s’interdit rien. À travers ses expérimentations et ses explorations dans le monde de l’artisanat, il cherche à comprendre les techniques et les gestes, puis dévoie l’usage et le transforme en manifeste. Cette exposition est également le fruit d’une collaboration avec deux entreprises du territoire, Séricyne et la poterie Le Chêne vert, reconnues pour leur excellence, leur respect des traditions et leur innovation.

Du 17 avril au 7 novembre 2021

Conter, chanter, raconter
La tradition orale en Cévennes

En 2021, Maison rouge – Musée des vallées cévenoles met la tradition orale à l’honneur dans une nouvelle exposition. Les divers genres de la littérature orale (contes, chansons, proverbes, légendes) – le plus souvent dits en occitan – étaient transmis de génération en génération, le soir au coin du feu. Ces récits pour apprendre, pour rire, pour se faire peur, nous en disent beaucoup sur la société cévenole traditionnelle et sur la vie de nos grands-parents et arrières-grands-parents. « Comme aujourd’hui on peut rouvrir un livre avec la certitude qu’il ne s’est pas effacé, la tradition orale se valorise du même fait de ne pas se perdre. » Jean-Noel Pelen, commissaire de l’exposition.

Du 2 juin au 1er novembre 2020

Sauvages ? 

« Monde parallèle, à la fois proche et lointain, familier et étranger, complice et hostile, dominé et indomptable, l’univers des espèces animales est source de surprises ou de comportements inattendus qui peuvent mettre l’homme en déroute alors qu’il pense en être le maître. Or de toute évidence, l’homme est interdépendant : il a besoin de la nature et du monde animal – tandis que l’animal peut se passer de l’homme. »

Valérie de Maulmin, journaliste et critique d’art.

L’exposition Sauvages ? aborde les liens entre homme et animal en réunissant une vingtaine d’œuvres d’artistes contemporains et huit spécimens naturalisés du Muséum de Nîmes. De nombreux thèmes sont évoqués : intelligence et comportement animal, relation dominant/dominé, impact environnemental de nos modes de vie, rapport entre le sauvage et le domestique, préservation de la faune sauvage, réintroductions d’espèces…

Cet assemblage se veut révélateur de la richesse et de la diversité de notre nature, et des problématiques culturelles et sociales qui en découlent.

Les artistes :
Roland Cognet, Bertrand Gadenne, Delphine Gigoux-Martin, Rodolphe Huguet, Clara Perreaut, Bernard Pourrière.

Prêt de spécimens naturalisés Muséum d’Histoire naturelle de Nîmes et d’œuvre au Frac Occitanie Montpellier. Cette exposition est élue « Coup de cœur » des 50 ans du Parc national des Cévennes.

Du 27 septembre au 29 décembre 2019

Amandine, Jules et les autres
Scènes de vie en Cévennes

La quatrième exposition de Maison Rouge a rendu hommage aux gens d’ici, aux scènes de la vie quotidienne, aux gestes simples et oubliés.

Trois photographes – Richard Bruston, Daniel Faure et Helmut Krackenberger – ont parcouru le Gard, la Lozère et l’Ardèche à une époque charnière (1960-1980) où le paysage rural se transforme radicalement.

La série de clichés exposée, était exclusivement en noir et blanc, donnait à voir des paysages et des portraits pleins de tendresse et d’humanité.

Du 4 avril au 21 juillet 2019

Maïa et Pierre Paulin
Design en Cévennes

Pierre Paulin est l’un des plus grands designers français. Il a fait entrer ses formes généreuses et contemporaines à l’Élysée.
Depuis les années 1950, où il réalise des meubles fonctionnels aux formes simples, aux années 1960, il révolutionne les techniques de garnissage des sièges en inventant des textiles extensibles qu’il utilise pour ses fauteuils iconiques : Ribbon, Mushroom ou Tongue.
Durant les années 1970, avec Maïa, il travaille pour l’industrie sur des matériaux nouveaux, résine de synthèse et produits grand public. Les années 1980 le ramènent à l’ouvrage artisanal avec la complicité de l’Atelier de recherche et de création du Mobilier National.
La recherche d’un lieu de vie amène Pierre et Maïa dans les Cévennes, dans une bergerie où Pierre fait dialoguer la douceur et le confort de ses sièges avec la rudesse des pierres de granit et des paysages austères et somptueux environnants.
Les Cévennes sont devenues le nouveau lieu de vie et de création de cet homme épris de nature et d’authenticité. Cette exposition est l’occasion de revenir sur la récente inscription du domaine des Paulin en Cévennes à l’inventaire des Monuments Historiques.

Du 19 septembre au 30 décembre 2018

Cévennes étoilées
Photographies de Carole Reboul

L’exposition temporaire de Maison Rouge – Musée des vallées cévenoles célèbre à travers la poésie et l’originalité des œuvres de la photographe Carole Reboul la très récente labellisation « Réserve Internationale de Ciel Étoilé » obtenue par le Parc national des Cévennes le 13 août 2018.

Carole Reboul est une artiste photographe de la région.
Attirée par les grands espaces – comme par l’infiniment petit qu’elle décline dans d’autres séries photographiques – c’est tout naturellement qu’elle choisit les Cévennes comme terrain d’expérimentation. Dans la série Cévennes Étoilées, elle nous invite à découvrir et à prendre conscience de l’incroyable beauté des paysages nocturnes et du ciel cévenol tantôt spectaculaires, poétiques, dramatiques, magiques, mystérieux voire mystiques… L’artiste joue avec les effets de lumière (seule la lumière naturelle lui convient) et capture dans ses photographies les instants de grâce qui transcendent le paysage.

Du 30 mars au 2 septembre 2018

Rêves de soie
Œuvres tissées de Marie Leclère

« Dès que je me mets sur le métier, c’est une aventure nouvelle, je lance une idée. Encore une fois je me suis dit : “allez, innove !” » L’inspiration de Marie Leclère l’a d’abord guidée vers la création d’une collection de Tajmano (parures). Puis l’artiste autodidacte, qui a collaboré avec Christian Lacroix, a utilisé ces taffetas traditionnels pour leur incorporer des fibres autres que la soie.

Installée à Saint-Jean-du-Gard depuis 1973, Marie Leclère est inspirée par les montagnes qui l’entourent. En entrelaçant papier, soie et plastique, elle crée une calligraphie singulière. Son travail original est une recherche de textures et de rendus.

Pour plus d’informations sur les différentes expositions, visitez la page Ressources en ligne.