Le parc

Dans le parc, d’autres surprises attendent le visiteur.

Le parcours d’interprétation du site

Le parcours extérieur, jalonné de 18 panneaux d’interprétation du site, est une proposition muséographique complémentaire du musée qui permet de découvrir et de comprendre l’histoire et l’évolution de cette ancienne filature de soie et de son architecture, à travers les siècles.

Découvrez également le salon de thé et l’éolienne, construits dans le parc de Maison Rouge au XIXe siècle.

Le jardin ethnobotanique

L’ethnobotanique, contraction d’ethnologie et de botanique, étudie les usages des plantes dans les sociétés traditionnelles. Celles-ci faisaient partie du quotidien des Cévenols et étaient connues pour leurs usages ludiques, médicinaux et vétérinaires, alimentaires ou tinctoriaux.

Créés par l’ethnobotaniste Alain Renaux, le jardin, ainsi qu’une partie arborée du parc, sont complémentaires des collections du musée et représentatifs des végétaux utilisés autrefois quotidiennement en Cévennes. On retrouve dans le parc une vingtaine d’arbres dont certains étaient utilisés en menuiserie et ébénisterie : noyer, châtaignier, peuplier noir, hêtre, frêne, bouleau, orme, merisier. D’autres (chêne vert, frêne, saule, châtaignier, noisetier…) servaient à la réalisation de manches d’outils, de petit outillage pour la récolte des châtaignes et d’objets domestiques en vannerie.

Le jardin ethnobotanique de Maison Rouge présente quelque 200 espèces : bourrache officinale, campanule raiponce, frêne élevé, grande chélidoine, lierre grimpant, mauve sylvestre, millepertuis perforé, ortie dioïque, pavot coquelicot, petite bardane, saponaire officinale, sureau noir…

Des plantes toxiques ont volontairement été intégrées à des fins pédagogiques. En effet, lors de la transmission du savoir sur les plantes, les anciens sensibilisaient les plus jeunes sur les risques d’empoisonnement liés à certains végétaux.

Des cépages interdits

À la fin du XIXe siècle, dans le cadre de la lutte contre le phylloxéra, on introduit dans le vignoble français des cépages américains comme porte-greffes. En Cévennes et en Ardèche, régions sans tradition viticole de qualité, ces variétés américaines rustiques et résistantes sont utilisées comme plants directs non greffés. Il s’agit des « Jacquez », « Isabelle », « Cunningham » et surtout du « Clinton ». Ces vignes, cultivées principalement en treilles, produisent un vin au goût très particulier.